Lorsqu'une particule chargée traverse une MSGC (voir figure ), elle dépose une partie de son énergie le long de sa trajectoire, principalement par ionisation des molécules de gaz. Sous l'action du champ électrique (de quelques kV/cm), les ions positifs dérivent vers les cathodes (en quelques dizaines de nanosecondes) alors que les électrons dérivent vers les anodes (en quelques centaines de picosecondes).
A quelques dizaines de micromètres des électrodes, le champ est suffisamment intense (plusieurs centaines de kV/cm) pour initier une avalanche électronique (en quelques nanosecondes). Le déplacement des charges ainsi créées provoque un courant induit, à 10% par les électrons et à 90% par les ions [TkTDR98], sur les anodes pour être lu par l'électronique de lecture. La résolution spatiale obtenue est de l'ordre de 40 , et environ 80% du signal total produit par une avalanche sur l'anode est induit dans les 50 premières nanosecondes qui suivent l'avalanche [BEL94].
On définit le gain comme le rapport entre le nombre d'électrons collectés sur les anodes et le nombre d'électrons primaires produit le long de la trajectoire de la particule.