Description du test M200

Après une semaine de mise au point de l'électronique et de conditionnement des détecteurs, six détecteurs silicium ont été testés (figure ) durant 9 jours entre le 25 octobre et le 3 novembre 2001 à une température d'environ 16 $^0C$ et avec une humidité de 6 %.

Figure: Schéma des six modules sour le faisceau du CERN.

Les 6 détecteurs sont des détecteurs à micropistes de silicium de type TOB (partie centrale externe du trajectographe silicium, figure ), espacés de 50 mm. Un module sur deux est incliné d'un angle de 5 degrés avec la verticale dans le but de reconstruire les traces. Chacun de ces détecteurs est composé de 2 galettes rectangulaires de silicium (de 500 $\mu m$ d'épaisseur) et d'un hybride de lecture à 4 APV25. La surface active pour un module est de $94 \times 86 mm$ et l'espacement entre chacune des 512 pistes est de 183 $\mu m$. Ces détecteurs sont alimentés sous une tension de 300 $V$, ce qui donne une capacité interpistes entre 12 et 16 pF (piste de 12 cm de long). On lit au total 3072 canaux et durant ce test, on a accumulé 50 millions d'événements (340 GB de données).

Figure: Installation des modules au CERN.

Le système électronique de lecture utilisé pour ce test correspondait au système final prévu pour CMS excepté l'absence des liaisons optiques (figure ).

Figure: Système électronique de lecture des 6 détecteurs. Durant la campagne de test M200, les liaisons optiques analogiques n'étaient pas encore opérationnelles.