Le rapport S/N des MSGC est stable au cours de la phase 3 du test MF2 mais des variations temporaires sont néanmoins visibles. Afin de vérifier si ces fluctuations sont dues à des variations de pression atmosphérique qui agiraient sur le gaz, et donc sur le gain des MSGC, nous avons comparé la moyenne des rapports S/N à haute intensité, jour par jour, aux mesures de la pression atmosphérique relevées à la station météorologique de Buchs-Suhr dans la même vallée et à 18 Km au sud-sud-ouest de Villigen.
Nous remarquons sur la figure une certaine anti-corrélation dans la partie centrale entre la courbe de la pression (en haut) et la courbe des rapports S/N (en bas). Cela est néanmoins insuffisant pour en déduire une influence quantifiable de la pression sur le rapport S/N. Mais d'autres paramètres comme la température ou l'intensité du faisceau peuvent produire des variations temporaires du rapport S/N.
L'étude de l'influence de la pression sur le rapport signal sur bruit à basse intensité aurait été plus significatif. Mais d'une part, le nombre de points de mesure à basse intensité est faible (2 fois par jour). Et d'autre part, la stabilité des détecteurs à haute intensité durant la phase 3 du test MF2 montrent que les variations temporaires du rapport S/N ne sont dues ni aux détecteurs, ni au faisceau mais à un paramètre extérieur.
Cependant, l'expérience CMS étant à plusieurs dizaines de mètres sous terre et le trajectographe étant climatisé, on peut penser que les variations en pression (et en température) seront négligeables.