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Les tubes à dérive (DT)

Ils constituent les détecteurs principaux des cinq couches du tonneau et ils ont été choisis en raison du faible flux attendu de particules (moins de 10 $Hz/cm^2$) et du champ magnétique de basse valeur de l'intensité ($\simeq 2$ T). Chaque couche du tonneau comprend quatre modules de tubes à dérive, chaque module étant composé de douze couches de trois tubes à dérive.

Figure: Schéma d'un tube à dérive.
\epsfig {file=/afs/cern.ch/user/s/smoreau/scratch0/smoreau/these/images/TDR_MUONS_DT.eps,width=10cm}
Figure: Passage de particules dans quatre couches de tubes à dérive.
\epsfig {file=/afs/cern.ch/user/s/smoreau/scratch0/smoreau/these/images/SLIDE_MUONS_DT.eps,width=6cm, angle=90}

L'application de tensions adéquates sur la cathode, les électrodes et le fil d'anode permet de créer les lignes de champ (figure [*]). Lorsqu'un muon ionise le mélange gazeux d'$Ar$-$CO_2$ le champ électrique permet alors l'amplification et la collection des électrons créés (figure [*]). Les tubes à dérive présentent une section de 40 mm$\times$13 mm, une longueur variant entre 2 à 4 m $^($5$^)$. Le temps de dérive dans ces chambres est de l'ordre de 400 ns ce qui est suffisamment court vis-à-vis du flux de particules et permet d'obtenir un taux d'occupation négligeable.


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Stephanie Moreau
2003-04-09