On sélectionne un certain nombre d'événements (), d'où on extrait les données APV par APV et piste par piste.
Pour chaque piste , on calcule la moyenne (
) et l'écart-type (
) des données brutes () pour un certain nombre d'événements ().
Le piédestal d'une piste () est évalué comme la moyenne arithmétique des données brutes recalculée sur les événements en excluant les événements avec des données trop disparates ( événements) et on calcule de même l'écart-type :
Ensuite, on évalue la moyenne et l'écart-type des données
pour chaque piste (sans signal) et pour tous les événements () tels que
. La fluctuation du mode commun () est évaluée comme la moyenne de
sur les 128 pistes d'un APV et sur les événements :
Le bruit () est alors évalué comme l'écart-type des données pour les événements et le piédestal est réévalué comme la moyenne des données pour les événements.
Une fois tous ces paramètres estimés et réévalués, on les recalcule plus précisément en éliminant toutes les pistes ayant reçues du signal à l'événement : ( événements) :
De plus, on élimine les pistes endommagées et les pistes trop bruyantes. Une piste est considérée comme bruyante si coup ADC. Une piste est considérée comme morte si .
Le piédestal est relativement stable pour les 4 puces APV des 6 détecteurs silicium (figure ) à la fois pour un faisceau composé de muons et pour un faisceau composé de pions. Les pistes mortes sont reconnaissables par un piédestal nul (piste 93 reliée à l'APV 2 du détecteur 2, figure ).
De plus, le bruit est très stable et reste en-dessous des 3 coups ADC que ce soit pour un faisceau composé de muons ou pour un faisceau composé de pions (figure ). Les pistes mortes (déjà identifiées par un piédestal nul, figure ) sont reconnaissables par un faible bruit. D'autre part, les pistes bruyantes sont facilement reconnaissables par un bruit plus important que la moyenne de 3 coups ADC (piste 102 reliée à l'APV 4 du détecteur 6, figure ).