Dans le modèle standard, la matrice Cabibbo-Kobayashi-Maskawa (CKM), unitaire et complexe, intervient dans l'expression des amplitudes de transition correspondant au changement de saveur d'un quark par émission d'un boson W.
Une paramétrisation phénomènologique de cette matrice est celle de Wolfenstein qui exploite le fait empirique que les éléments de matrice deviennent plus petits en s'éloignant de la diagonale :
Les termes diagonaux sont d'ordre 1. Les désintégrations avec saut de génération sont plus faibles d'un facteur pour les quarks légers et d'un facteur
pour les quarks lourds. Le fait que le paramètre
soit différent de zéro entraîne la brisure de la symétrie CP.